Anicet Mbida nous présente chaque matin les plus belles inventions françaises.
Reverso Project : le bateau de poche poupée russes
L’invention ne paie pas de mine, mais elle pourrait faire du bruit au prochain Salon Nautique début décembre. On la doit à Reverso Project, une toute jeune entreprise, encore hébergée par son incubateur à Montpelier, dans l’Hérault (34).
C’est étonnant, il existe des bateaux gonflables, mais personne n’avait pensé à faire une coque et un mat démontable en plusieurs parties, qu’il suffit ensuite d’encastrer les unes dans les autres comme des poupées russes. Pas besoin d’outils, l’opération s’effectue seul, en moins de 2 minutes.
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C’est un petit dériveur à voile, à rame ou à moteur. Assemblé, il fait 3m40 de long sur 1m40 de large. Mais une fois démonté il prend l’espace d’une grosse valise de 92 cm sur 1m40, pour un poids de 45 kg. Du coup, il rentre facilement dans le coffre d’une petite voiture.
Et cela change tout : plus besoin de remorque pour le transporter, ni d’avoir un jardin ou une place dans un port pour le garer.
Surtout, la navigation de plaisance devient possible dans des endroits jusqu’ici inaccessibles : les étangs, les petits lacs, voire un cours d’eau en centre-ville. Cela ouvre donc la navigation à un nouveau public et à de nouveaux territoires.
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Comme souvent, ce genre d’idée vient au fondateur quand il essaie de résoudre son propre problème. Antoine Simon, l’inventeur du concept, est un passionné de voile. Mais pour lui, impossible d’acheter un bateau sans régler d’abord les questions de transport et de stationnement.
Aujourd’hui, c’est fait. Le prototype existe. Il navigue. Maintenant, il cherche des fonds pour passer à l’étape ultime : l’industrialisation. On espère qu’il bouclera le financement car son bateau de poche est une très belle idée.
