La miniaturisation des balises va permettre, au-delà de cette première invention, une réinvention globale de l'équipement des professionnels du secours.
Son principe est tout simple : il s’agit d’une balise de détresse miniature, intégrée au gilet, qui se déclenche automatiquement quand on tombe à l’eau. C’est tout bête, mais personne n’avait réussi à le faire avant. Pourquoi ? Simplement parce que personne n’arrivait à miniaturiser suffisamment la fameuse balise. C’est pourtant le tour de force réalisé par les ingénieurs bretons de Syrlinks.
Leur nom, ne vous dit peut-être pas grand-chose. Mais ils ont conçu les modules de communication du robot Philae et de la sonde Rosetta envoyés sur la comète. De vrais spécialistes de la miniaturisation et des conditions extrêmes.
Jusqu’ici, les plus petites balises de détresse, avaient, plus ou moins, la taille d’une canette (les batteries prennent de la place). Celle de Syrlinks ne fait que quelques millimètres et utilise des piles bouton. Une première qui permet de l’intégrer à un gilet de sauvetage. Mais bientôt également à des radeaux de survie et pourquoi pas des casques ou des sacs à dos anti-avalanches.
L’horloger Breitling a même lancé une montre pour explorateurs, avec une sorte de balise Argos à l’intérieur. Devinez où il est parti chercher le savoir-faire ? A Rennes, chez Syrlinks.
On le rappelle : le bassin rennais fait partie des champions mondiaux des télécoms. C’est là où sont nés le Minitel et Transpac, un précurseur des réseaux Internet.