Chaque jour, Marcel Ichou décrypte un fait d'actualité en lien avec la santé.
Endométriose : les hôpitaux de Paris cherchent volontaires pour une étude épidémiologique
Accéder au site d’Endofrance - Association Française de lutte contre l’Endométriose
Lire l’article d’APHP - Les femmes atteintes d'endométriose appelées à rejoindre un grand projet de recherche collaboratif
Pour participer à l’étude contre l’endométriose
L’endométriose est une maladie complexe qui se manifeste globalement par des douleurs au moment des règles qui peuvent intervenir en continu, mais également en urinant ou au moment des rapports sexuels.
On ne peut pas comprendre cette maladie chronique si l’on ne comprend pas d’où elle vient.
Chez la femme qui a de l’endométriose, des cellules vont remonter et migrer via les trompes. Le tissu semblable au tissu endométrial qui se développe hors de l’utérus provoque alors des lésions, des adhérences et des kystes ovariens (endométriomes) dans les organes colonisés. Cette colonisation, si elle a principalement lieu sur les organes génitaux et le péritoine, peut fréquemment s’étendre aux appareils urinaire, digestif, et plus rarement pulmonaire.
À chaque cycle, les cellules vont s’activer et se réveiller pour engendrer des douleurs plus ou moins supportables.
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Le diagnostic ne peut être confirmé que par échographie, IRM ou scanner ou par célioscopie (caméra dans l’abdomen pour visualiser les lésions dans l’abdomen et faire des prélèvements). Toutefois, les médecins (généralistes ou gynécologues) peuvent être orientés vers ce diagnostic après avoir examiné et interrogé les patientes de façon précise.
Il peut néanmoins se passer plusieurs années entre le début des symptômes et la confirmation de la maladie.
