Avant sa mort à l'âge de 28 ans, dans des circonstances mystérieuses, Netflix a sorti un documentaire sur la vie chaotique du DJ Avicii, entre concerts à un rythme effréné et difficultés à surmonter cette célébrité.
Simple film sur un jeune DJ ou images testamentaires d'une star planétaire morte à 28 ans ? Après la disparition d'Avicii, vendredi, dans une chambre d'hôtel de Mascate, capitale du sultanat d'Oman, le documentaire que lui a consacré la plateforme Netflix, Avicii : True Stories, résonne comme une oeuvre étrangement en phase avec la fin de vie de celui qui s'est fait connaître avec Levels, en 2011, explique Eva Roque dans Rien ne s'oppose à midi.
813 "shows". On le voit d'ailleurs composer la mélodie de ce tube, ainsi que beaucoup d'autres, grâce à de nombreuses et riches images d'archives compilées par le réalisateur Levan Tsikurishvili. Au total, le DJ aura réalisé le chiffre impressionnant de 813 "shows" partout dans le monde en seulement cinq ans.
Arrêt des concerts en 2016. On l'y voit aussi mal vivre cette célébrité, avec ses excès - l'alcool - et la fragilité psychologique qui peut en découler. Épuisé des tournées, Avicii décide d'arrêter les concerts en 2016 pour tenter de se soigner de pancréatites mais sans réellement parvenir à se rétablir. Si le documentaire, sorti en novembre au cinéma et mis en ligne mi-avril sur la plateforme, n'évoque pas les dernières semaines de sa vie, il donne une idée précise du quotidien hors normes qui fut le sien en pleine gloire.