Aux yeux des Anglais, pour garder cet encombrant prisonnier qu’est Napoléon, St Hélène présente de nombreux avantages : d’abord, cette île, au milieu de l’Atlantique est loin de tout, et c’est une vraie forteresse naturelle. Sans oublier que St Hélène appartient à la compagnie des Indes. Détail qui a son importance, puisque sur un plan juridique, l’habeas corpus, le droit de se défendre, d’engager un avocat, ne s’applique pas. Dans ce récit de 600 pages, à partir de sources qui n’avaient pas été exploitées jusqu’alors, on s’immerge dans le huis clos pesant de Longwood, dernier acte de l’épopée napoléonienne qui s'achève le 5 mai 1821, dans de mystérieuses circonstances.
"Napoléon à Sainte-Hélène", de Pierre Branda
Les chroniques des jours précédents