La nuit prochaine, la mission indienne Chandrayaan-2 va tenter de se poser sur la lune après les États-Unis, la Russie et la Chine.
Les Indiens vont tenter de faire alunir un robot ce soir sur la Lune.
La fusée a décollé il y a un mois et demi, du golfe du Bengale. Jusqu’ici un voyage sans problème, beaucoup plus tranquille qu’une course en taxi à New Delhi. Le stress, c’est l’arrivée qui est programmée vers 22 heures. L’engin, un atterrisseur, doit se poser entre les cratères Manzinus C et Simpelius N et un robot à six roues commencera à explorer le pôle sud.
La difficulté, c’est que l’atterrisseur fonce à 9.000 kilomètres heure vers le sol, il faut le stopper ou il va s’écraser lamentablement comme celui des Israéliens au printemps.
Si la mission réussit, on entendra jusqu’ici 1,3 milliard d’Indiens applaudir. L’Inde entrera dans le club très fermé des pays qui se sont posées sur la lune, avec les États Unis, la Russie et la Chine. Un rêve de puissance sera assouvi. Gloire à Narendra Modi, le Premier ministre nationaliste.
Dans trois ans, il promet un vol habité, dans dix ans une station orbitale.
Le robot lunaire s’appelle Pragyan, cela veut dire Sagesse. Il espère trouver des traces d’eau. Cela consolera les centaines de millions de citadins qui en Inde ont de l’eau un jour sur deux et elle n’est jamais potable.