La crise n’a pas mis fin au système des augmentations. Au contraire, les entreprises ont toutes conservé un pourcentage de leur masse salariale, même réduit, pour les augmentations. Ce sont les moyens de les distribuer qui ont changé. Pour garder les meilleurs éléments et les motiver, il faut des augmentations. Alors, au lieu de donner un peu à tous le monde, les entreprises donnent en fonction des performances d’un élément. Les principaux bénéficiaires sont les jeunes cadres, essentiels au moment de la reprise et gagnant moins que leur aînés. Il faut donc se démarquer des autres, dépasser les objectifs de l’entreprise. Quand on devient une valeur ajoutée pour l’entreprise, c’est le bon moment pour demander son augmentation. Sinon mieux vaut rester discret et demander des avantages en nature (formation, congés…). La chronique de Martial You.