S.B : Ecoutez Marc-Olivier, je vous rassure tout de suite, le petit Q va très bien. C'est petit garçon de 8 mois qui pète de santé ! Selon ses parents, dans le village de Are, au nord du pays, son prénom ne pose aucun problème. Tout le monde l'appelle « Cou », (comme ça se prononce en suédois) et lui même se reconnaît dans ce prénom. Le problème, c'est qu'en Suède, l'administration à un droit de censure sur les prénoms. Du coup, en 1996, pour protester contre cette loi, un couple a donné à son fils un prénom imprononçable de 45 caractères. Les premières lettres sont « Brfxxccxx » et ça se termine par « qlb11116 ». Rassurez-vous ! Les parents avaient décidé que ça se prononçait Albine. Les 45 caractères, c'était juste pour défier l'administration. Résultat, à force de payer des amendes de 500 euros, ils ont fini par rentrer dans le rang. Aux Etats-Unis, les juges sont beaucoup plus cool. En 2005 à New-York, la justice a autorisé José Luis Espinal, 42 ans, a refaire tous ces papiers d'identité au nom de Christ, prénom Jésus. En revanche, moins cool, dans le New Jersey, un dénommé John Campbell s'est vu retirer la garde de son fils qu'il avait baptisé Adolf Hitler Campbell. Après, si vous aimez les prénoms bizarres, allez voir dans l'état indien du Meghalaya. Là-bas, les tribus locales adorent donner des noms de célébrités leurs enfants. En 2003, une élection a opposé Staline Nangmin à Adolf Hitler Marak et à Frankestein Momin. Sinon en France, depuis 93, les officiers de l'état-civil ne peuvent plus s'opposer au choix d'un prénom. Seul le procureur peut intervenir. Ainsi en 99, à Besançon, un couple a du renoncer au prénom "Zébulon" pour leur fils. Le substitut du procureur trouvait que ça faisait penser au « Manège enchanté ». Pas de bol, Zébulon est aussi un fils de Jacob dans la Bible.