Et il n’y a pas que les joueurs de tennis qui sont contrôlés positifs à la cocaïne, il y a aussi les villes ! Madrid et Barcelone viennent de subir un contrôle positif à la cocaïne. En analysant l'atmosphère de ces deux villes, des scientifiques espagnols ont découvert de la cocaïne en suspension dans l'air. Il suffit de respirer pour être contrôlé positif, Stéphane Blakowski ?
Si après un week-end à Barcelone, vous êtes revenus avec une pêche d'enfer, si depuis, vous avez une furieuse envie d'y retourner pour respirer à plein poumons ... Est-ce que ce ne serait pas l'effet de la coke ? Ce qui est sûr c'est que là-bas, à chaque bouffée, on inspire un tout petit, tout petit peu, de cocaïne. Ce sont des chercheurs spécialisés dans l'analyse chimique qui ont fait cette découverte. Ils travaillaient sur un détecteur de drogue encore plus sensible que la truffe des chiens de la douane. Pour tester la machine, ils sont sortis dans la rue, juste devant le labo ... Et là, surprise ! "bip, bip, bip !" le détecteur s'est mis à sonner non stop. Et c'est pas qu'il était mal réglé, au contraire, quel flair ! L'analyse est formelle, il circule assez de poudre blanche dans les rues de Madrid et Barcelone qu'on en retrouve en suspension dans l'air.
On a détecté jusqu'à 850 picogrammes de cocaïne par mètre cube d'air. 850 ça fait beaucoup, mais vu qu'un picogramme c'est un millionième de millionième de gramme, au bout du compte c'est très, très peu. Faudrait respirer pendant mille ans pour obtenir l'effet d'un rail de coke. Le plus inquiétant dans cette histoire, c'est la puissance du détecteur mis au point par les Espagnols. Bientôt tout le monde sera positif à la cocaïne. Pour les sportifs de haut niveau ce sera l'enfer... il suffira de serrer la main d'un animateur télé, pour se retrouver suspendu à vie.