500 millions de pauvres et un système de castes encore très présent auraient pu faire de l'Inde un terreau propice à la naissance de crises et d'affrontements de toute sorte. Et pourtant, les élections qui se sont achevées hier après près d'un mois de scrutins ont prouvé l'existence d'un peuple ayant encore foi en la démocratie.
Quelques chiffres-clés sur ces élections : 714 millions d'électeurs (60% de la population), mille partis et trois grands leaders : Manmohan Singh, un économiste insipide mais efficace, Lal Krishna Advani, impétueux et imprévisible et enfin Mayawati Kumari, intouchable mais excellente tacticienne.