Catherine Nay revient aujourd'hui sur l'entretien accordé par Nicolas Sarkozy au Nouvel Observateur, un entretien de 8 pages dans lequel Nicolas Sarkozy évoque notamment des questions d'actualité et fait son mea culpa. Mais qui, au sein de la rédaction du Nouvel Obs', a fait naître de nombreuses dissensions. C'est ainsi que vendredi, après 4 jours de remous aux internes, la société des rédacteurs a adopté un communiqué dans lequel le président du directoire, Denis Olivennes, s'est vu accuser de "brutalité" et même de "mépris à l'égard de la rédaction".
Son crime ? Avoir interviewé le président durant le week-end, sans prévenir ni le fondateur Jean Daniel, ni Claude Perdriel, le propriétaire, ni le service politique de l'hebdomadaire. Il faut préciser que ce n'est pas l'interview qui pose problème, (la possibilité d'une interview avait déjà été évoquée avant les européennes, au cours d'un dîner élyséen qui réunissait Jean Daniel, Jacques Julliard et Denis Olivennes) mais bien la méthode employée. Les conditions dans lesquelles elle a été faite nourrit, toujours selon le communiqué des journalistes "le soupçon d'apparence de complaisance à l'égard du pouvoir", peu compatible avec l'identité du journal.
Pour en savoir plus, découvrez, en intégralité, l'édito de Catherine Nay.