Sans surprise, les 40 ans de l’Homme sur la Lune occupent une grande place dans les journaux, ce matin.
« C’était le 20 juillet 1969 », titre, simplement, le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France, sur toute sa Une. Il y a donc 40 ans, jour pour jour, « deux hommes faisaient des bonds sur le sol lunaire », explique Libération. Nos confrères publient quelques unes de ces photos de légende : Aldrin photographié par Armstrong, l’empreinte de pas laissé sur le sol lunaire, ce fameux « petit pas pour l’homme, mais ce pas de géant pour l’humanité ». Cette conquête de la Lune qui, au-delà du défi technologique et du pari politique pour les Etats-Unis, n’a pas été sans prise de risque. C’est Jean d’Ormesson qui l’évoque dans une chronique ce matin dans Le Figaro. L’écrivain souligne ainsi qu’avant de partir à bord d’Apollo 11, Armstrong, Aldrin et Collins avaient reçu « les derniers sacrements, et, en cas de catastrophe » poursuit d’Ormesson, « il était prévu de transférer les liaisons radio dans un endroit retiré où les familles auraient pu échanger quelques derniers mots avec les astronautes en perdition ». La NASA n’était donc, semble-t-il, pas totalement confiante dans cette mission. En tout cas, la Lune, ils y sont bien allés. Quoi que ! France Soir revient ainsi sur les doutes que continuent à avoir certains. « Ils n’ont jamais marché sur la Lune », clament les « luno-sceptiques » (c’est comme ça qu’on les appelle !). Selon eux, les images d’Armstrong et d’Aldrin sur la Lune, ont été tournées en studio. France Soir nous dit même que pour les esprits les plus fantasques, si tout cela a été truqué, c’est parce que la Nasa ne voulait pas semer la panique dans la population, car la mission Apollo aurait découvert avec effroi que la Lune était habitée par des êtres plus évolués que nous. Mais bien sûr ! En tout cas, si « ils ont marché sur la Lune », ils ont aussi « mangé sur la Lune ». France Soir, toujours, raconte ainsi, par le menu, de quoi se sont nourri les astronautes. Le 20 juillet 1969, ils ont mangé du bacon, de la salade au jambon, du cake aux fruits et des cookies. Sans oublier, bien sûr (on est américain ou on ne l’est pas), du chewing-gum. 15 paquets de chewing-gum avaient été embarqués à bord d’Apollo 11.
Retour sur terre, avec la question de l’avenir du PS.
Et avec les suites des propos de Bernard-Henri Lévy, hier dans le Journal du Dimanche, qui disait que le PS était mort. Dans la foulée, Julien Dray, sur son blog, tenait des propos très durs vis-à-vis de Martine Aubry. « Finalement », écrit Le Figaro, « Manuel Valls va passer pour un modéré ». Dans son éditorial, Paul-Henri du Limbert ajoute que si Laurent Fabius se dit convaincu qu’en 2012 Nicolas Sarkozy peut-être battu, « il faudrait tout de même un petit séisme dans la vie politique française pour que l’hypothèse d’une victoire de la gauche devienne envisageable ». Paul-Henri du Limbert ajoute que « les socialistes n’ont que 34 mois pour tenter de modifier le cours du destin, mais, ont-ils seulement envie de le modifier ? ». En échos, à lire dans Libération cette enquête sur les jeunes militants qui s’engagent, « ces jeunes qui prennent parti ». Le seul commentaire – désabusé – de Romain, 23 ans, membre des Jeunes Socialistes, résume tout : « On en a marre d’en prendre plein la gueule. Notre travail de fourmi n’est pas grand-chose à côté de l’effet dévastateur d’une déclaration d’un responsable ».
Ces déchirements au PS donnent des ailes à Rachida Dati.
Elle se voit déjà à l’Hôtel de Ville de Paris en 2014. C’est en tout cas ce qu’annonce Le Parisien. L’ancienne garde des Sceaux « se verrait bien dans le fauteuil de Bertrand Delanoë ». « Une façon », selon nos confrères « de revenir sur le devant de la scène ». D’après un proche de la députée européenne et maire du VII° arrondissement, « elle ne pense qu’à ça », qu’aux municipales de 2014. Selon Le Parisien, cette candidature à la Mairie de Paris, serait pour Rachida Dati une façon de prendre sa revanche sur certains conseillers de l’Élysée, qui l’ont exilée à Strasbourg.
Alerte aux cigarettes de contrebande, en France.
Cette alerte est en une du Figaro, qui note que la France est devenue « la plaque tournante du trafic de cigarettes », en Europe. Les saisies se multiplient et Le Figaro raconte que les contrebandiers rivalisent d’idées pour cacher la marchandise, essentiellement dans des poids-lourds. « Au début du mois, 12 tonnes de cigarettes russes ont été trouvées au milieu de poissons surgelés, à Dijon ». Des cigarettes ont également été découvertes derrière des palettes d’œufs pourris, pour masquer l’odeur du tabac et tromper les chiens. Si le prix de revente de ces cigarettes peut être tentant (2 à 3 € le paquet), il faut se méfier car ce sont souvent de fausses cigarettes, contenant « 80% de nicotine et 130% de goudrons de plus que les normes européennes ». La cigarette qui devrait voir son prix augmenter l’année prochaine, en 2010, selon le journal Les Échos. Pas de hausse cette année, donc, seul le prix des cigares va augmenter, précise Le Figaro : + 4% en moyenne, et ce dés aujourd’hui. Les buralistes ont donc changé les étiquettes, ce qui fait dire au Figaro que ce week-end, ce fût un vrai « branle-bas de combat dans les civettes. »