Crime d’honneur
« ‘Ma mère est morte deux fois’, ainsi commence l’histoire d’Esma, une jeune femme kurde de Londres, tentant de comprendre le meurtre commis par son frère, Iskender. Elle raconte ainsi l’histoire de sa famille, revenant notamment sur trois générations de femmes, et expliquant ce qui les a amenées à quitter les rives de l’Euphrate pour Londres. Elle raconte l’histoire de sa grand-mère, celle de sa mère, Pembe, et de sa soeur jumelle, Jamila, deux femmes aux destins très différents, qui se noueront tragiquement dans les rues de l’Est londonnien. Elle raconte l’histoire de ces immigrés qui ont choisi l’exil pour vivre de miracles et croire aux mirages, qui ont choisi la liberté et l’amour quand d’autres restent ancrés dans les traditions et porte au pinacle l’honneur d’une famille. » (Quatrième de couverture)
L’auteure
Elif Shafak, 42 ans, est une fille de diplomate, née à Strasbourg en 1971. Elle a passé son adolescence en Espagne avant de s’établir en Turquie. Après des études en Gender and Women’s Studies et un doctorat en sciences politiques, elle a enseigné aux États-Unis. Elle vit aujourd’hui à Istanbul. Auteure reconnue dans le monde entier, elle a publié plus de dix romans, dont La Bâtarde d’Istanbul, Bonbon Palace, Lait noir et Soufi, monamour. Ce dernier est le plus grand succès de librairie des dernières décennies en Turquie.
Luke et Jon
« Pour ses copains de classe, Luke est un mec bizarre : il vient de perdre sa mère dans un accident de voiture, il a des yeux verts surnaturels, il est super doué pour la peinture. Pour couronner le tout, son père, fabricant de jouets en bois qu’il vend sur les marchés, ne parvient pas à payer les dettes qui s’accumulent depuis la disparition de sa femme. (…)Puis Jon arrive. C’est leur seul voisin, il a lui aussi treize ans et a aussi perdu sa mère. Et si Luke est bizarre, Jon, lui, est un ovni. Il porte des vêtements de papi des années 50, vit seul avec ses grands-parents qu’on ne voit jamais et a de drôles de goûts : passionné par les faits, seulement les faits, et doté d’une excellente mémoire, il emmagasine des informations en tous genres glanées à la bibliothèque municipale. Évidemment, avec un tel bagage, il est le souffre-douleur de l’école. (…) » (Extraits de la quatrième de couverture)
L'auteur
Robert Williams a été bibliothécaire puis libraire à Manchester durant sept ans. Il a joué dans plusieurs groupes de musique « de différents niveaux d’intérêt », mais affirme être un « auteur de chansons raté ». Il indique également dans un article du site The thought fox qu’il ne sait pas pourquoi il a débuté à écrire un livre. Il explique avec nonchalance avoir commencé à rédiger son premier roman Luke et Jon après une mauvaise journée au travail, et s’être pris au jeu. Malgré un manque d’ambition apparent, il a remporté le prix littéraire National Book Tokens avec ce livre. Par la suite il a écrit How the trouble started, qui n’est pas publié en France.
Yellow birds
« Bartle, 21 ans, est soldat en Irak, à Al Tafar. Depuis qu’ils ont fait leurs classes ensemble, lui et Murph, 18 ans, sont inséparables. Bartle a fait la promesse de le ramener vivant au pays. Une promesse qu’il ne pourra pas tenir… Murphy mourra sous ses yeux et hantera ses rêves de soldat et, plus tard, de vétéran. Yellow birds nous plonge au coeur des batailles où se déroule la vie du régiment conduit par le sergent Sterling. On découvre alors les dangers auxquels les soldats sont exposés quotidiennement. Et le retour impossible à la vie civile. Kevin Powers livre un roman fascinant sur l’absurdité de la guerre, avec une force aussi réaliste que poétique. » (Quatrième de couverture)
L'auteur
Kevin Powers est né à Richmond dans l’Etat de Virginie, aux États-Unis. Diplômé en littérature, il a obtenu une bourse en poésie auprès de l’université d’Austin, au Texas. Il s’est enrôlé dans l’armée US et a combattu en Irak en 2004 et 2005. Cette expérience lui a servi de source d’inspiration pour écrire ce premier roman Yellow Birds. Sorti aux Etats-Unis fin 2012, ce livre a déjà été finaliste du prix littéraire prestigieux aux Etats-Unis « National book award ». Il a aussi été sélectionné parmi les dix meilleurs livres de l’année par le New-York Times.