La sécurité dans les écoles est un sujet qui dépasse les frontières. Souvenez-vous. Au début du mois de juin, le gouvernement français annonçait la création de forces mobiles qui seraient présentes dans chaque académie.
Petit aperçu de ce qu’il se fait ailleurs…
En Allemagne, le maire d’un arrondissement populaire de Berlin a décidé d’embaucher des vigiles privés pour surveiller les entrées et sorties des classes. Très controversée, à droite comme à gauche, cela semble pourtant marcher… D’après le témoignage d’une élève "les vigiles sont sympas et donnent un sentiment de sécurité".
Autre plan de bataille - le mot est juste - mis en place dans un établissement secondaire très difficile du Queens à New York. Le directeur, également professeur de catch et de football américain, a non seulement installé des portiques de sécurité et des détecteurs de métaux mais également fait appel à onze gardes de sécurité et trois policiers. Ils sont dans l’établissement en permanence. Le règlement est plutôt serré. On n’hésite pas à appeler les élèves à 5h30 du matin pour leur dire qu’on les attend en classe. Selon le proviseur interviewé par Alexandra Genest, "le plus gros problème était que l’ensemble des étudiants, de braves gosses, qui n’avaient pas de véritable règlement intérieur à respecter ni d'objectifs de réussite fixés". La mesure semble efficace puisque les résultats scolaires se sont nettement améliorés.
Le dernier extrait évoque l’insécurité dans les écoles de filles en Afghanistan, cibles des talibans. En avril, trois écoles ont ainsi été attaquées au gaz. Et là, à part à Kaboul, il y a rarement des agents de sécurité. Pourtant, cela ne décourage pas les jeunes élèves. "Je n'ai pas peur de venir à l'école, ce serait même un honneur de mourir à l'école" déclare une rescapée.