Cela peut sembler incroyable mais le plus gros vendeur de disque de l’histoire du monde, on parle de 750 millions de disque vendus. Michael Jackson était ruiné, il laisse derrière lui une dette énorme de l’ordre de 500 millions de dollars. Paradoxale quand on sait que les différents hits de sa carrière lui ont rapporté 300 millions de dollars. Il avait même acquis, avec cet argent, les droits sur le catalogue des Beatles ou encore sur des chansons de Bob Dylan. Mais en face ses dépenses explosent. Tout d’abord il y a eu ce procès ou plutôt l’accord à l’amiable, passé en 1993, avec la famille de l’enfant qui l’accusait de pédophilie. Michael Jackson a dû payer 22 millions de dollars pour clore l’affaire. Mais surtout ce qui a plombé les finances, c’est ce ranch fou de Neverland en Californie, une sorte de petit Disneyland privé. D’ailleurs, techniquement il est aujourd’hui en faillite sur ce ranch avec un impayé de 24 millions de dollars.
Et donc : c’est sous la pression de ses créanciers qu’il avait accepté d’organiser la série de concert à Londres.
Il avait dû revendre en 2006 la moitié de ses droits sur les Beatles à Sony Music. Et effectivement, cette série de concert à Londres devait lui rapporter entre 50 et 100 millions de dollars. Pas de quoi rembourser ses dettes mais suffisamment pour tenir, pour pouvoir se refinancer, payer les intérêts et emprunter à nouveau. Exactement comme un surendetté qui doit en permanence trouver de nouveau crédit. Du coup, il était question dans la foulée de Londres d’organiser une grande tournée mondiale sur trois ans ou plus. On lui faisait miroiter 400 millions de dollars. Bien sûr, beaucoup s’interrogeait sur sa capacité physique à tenir. Mais, donc, on le voit, la situation financière de Michael Jackson était excessivement tendue. Et bien sûr, cela ajoutait au stress. En tous les cas, c’est dans ce contexte financier, extrêmement stressant, qu’il s’apprêter à remonter sur scène.
Et le patron du fond "Colony Capital" qui a financé le retour de Michael Jackson sur scène se dit "profondément attristé par cette tragique nouvelle".