Le secrétaire général de la CFDT, invité lundi soir du "Club de la Presse", s'est exprimé notamment sur l'embarrassant "bonus de bienvenue" accordé au nouveau patron de Sanofi. Olivier Brandicourt, qui prendra son poste en avril, va recevoir deux millions d'euros cette année, puis, deux autres millions en janvier 2015 s'il est toujours en poste. Le patron de la CFDT rencontrera mercredi le Premier ministre, Manuel Valls. Il lui demandera que ce genre de choses "ne puisse pas arriver".
"Il lui appartient à titre personnel de renoncer à ce cadeau de bienvenue, c'est inacceptable", a déclaré Laurent Berger. "C'est choquant et scandaleux", a-t-il ajouté car "il n'a pas commencé à travailler qu'il va toucher quatre millions" d'euros.
Le dialogue social, pas de "loi minimale". Laurent Berger s'est exprimé sur la position actuelle du Medef sur le dialogue social. Il estime que le patronat est divisé entre ceux qui sont en sa faveur et ceux qui estime que ce dialogue est "une épine dans son pied". Selon lui, le gouvernement n'a pas intérêt à faire "une loi minimale".
Mercredi, le gouvernement présentera son projet de loi Travail. Selon Laurent Berger, la durée de travail est certes un "totem" mais en vérité, la loi actuelle est suffisante pour la moduler.
Les retraites, "éviter le catastrophisme". Au sujet des retraites complémentaires, Laurent Berger veut une réforme "juste", il n'envisage pas une baisse des pensions des salariés modestes. Il s'accorde à dire que cependant, le système n'est "pas simple" à réformer.
Le Club de la Presse avec Laurent erger (Partie 4)par Europe1fr