Le stress post-traumatique consiste à revivre en permanence et de façon très réaliste, un événement traumatisant. Ce trouble se développe en général au moment où une personne est confrontée à sa propre mort, ce qu’elle ne peut pas admettre. La victime entre alors dans un état de déconnection psychique. On a encore pu l’observer chez les victimes du séisme qui a récemment frappé la région de L’Aquila en Italie. Dans ce cas, le soutient extérieur joue beaucoup dans la guérison. La victime doit être reconnue et indemniser à la hauteur de son traumatisme. Un événement anodin peut déclencher cet état de stress plusieurs mois après le drame. Ce trouble peut toucher tout le monde. Il faut compter un ou deux mois pour les personnes les plus équilibrées. Ceux qui ont déjà été fragilisé par un traumatisme antérieur, soit 20% des victimes, peuvent mettre beaucoup plus de temps et demander des soins particuliers. Anne Le Gall a rencontré le docteur Gérard Lopez, psychiatre à Paris et spécialiste de la prise en charge des victimes.