Tous les experts sont d’accord, l’été sera chaud. Avec des températures au dessus des normales saisonnières, il fera chaud mais pas nécessairement beau. Prévoir le temps qu’il fera est loin d’être trivial. Il s’agit de faire dialoguer dans un même modèle numérique, les données sur l’océan avec celles sur l’atmosphère, de la végétation, des glaces de mer, et distinguer une variation naturelle du climat des effets de l’activité humaine. Bref une science éminemment complexe qui s’appuie sur des données qui ne cessent de bouger. Des travaux, publiés récemment par laboratoire des sciences du climat et de l’environnement de Gif-sur-Yvette (Essonne), démontrent une avancée remarquable dans ce domaine. Nathalie Etien, dirigée par Valérie Daux, a réussi à lire dans les cernes des arbres la température qu’il faisait au printemps et en été dans la région de Fontainebleau de l’époque d’Henri IV à nos jours avec une précision inégalée. Les explications d’Alain Cirou.