L'INFO. La scène, racontée par un collégien de 12 ans aux gendarmes de Fumel, dans le Lot-et-Garonne, fait froid dans le dos. Alors qu'il rentrait chez lui à vélo, l'adolescent aurait été victime vendredi d'une tentative d'enlèvement, de laquelle il a échappé de justesse, relate le journal Sud Ouest samedi. Un appel à témoin a été lancé, sous l'impulsion du parquet d'Agen. Le coupable présumé serait en effet toujours en liberté et roderait autour d'un collège.
Le récit. Les gendarmes ont recueilli un récit très détaillé de la scène. Le jeune homme rentre chez lui, vendredi vers 14h. Mais, a-t-il raconté aux gendarmes, il est contraint de s'arrêter à l'entrée d'un parc, pour réparer la chaîne de son vélo. Un homme lui aurait alors posé la main sur l'épaule, et proposé de le raccompagner en voiture, son vélo et lui. Face au refus insistant de l'adolescent, l'individu, vêtu de noir, portant des gants et un cache-col devant le visage, aurait ensuite tenté de l'enlever en lui mettant la main sur la bouche pour l'empêcher de crier. C'était sans compter sur le répondant du jeune collégien, qui l'aurait ensuite mordu avant de détaler en courant, sans la bicyclette.
L'individu aperçu à plusieurs reprises ? L'individu, malgré l'accoutrement décrit par le jeune homme, n'a pour l'heure pas été retrouvé, selon Sud Ouest. De quoi douter du témoignage ? Les gendarmes prennent leurs recherches "très au sérieux", car l'homme aurait été aperçu à plusieurs reprises. "Un homme (le même ?) aurait accosté des jeunes filles élèves en classe de troisième pour savoir si elles avaient des petits copains", raconte le quotidien local. Avant de poursuivre : "cet individu aurait également été vu en train de roder dans les parages de l’établissement, autour duquel les gendarmes avaient, vraisemblablement, accentué leur surveillance". Un message de précaution a été diffusé dans le collège de Monsempron-Libos, où aurait sévi le ravisseur.