Des "pommes au caramel ensorcelantes" pour la belle-mère de Blanche-Neige et des "cochons au chaud sous leur édredon" pour le Grand méchant loup. La journaliste culinaire Estérelle Payany a imaginé ce que pourraient dévorer quelques-uns des criminels les plus célèbres de la littérature s’ils se mettaient à table. Le résultat est un livre de cuisine… saignant.
Dans Les criminels passent à table, certaines recettes ont des allures de grands classiques comme le poulet au paprika à la sauce roumaine associé à Dracula. D’autres ressemblent plus à des romans à suspense comme ces œufs à la truffe sans truffe créés pour… Fantômas.
Une recette pour Fantômas, Dracula,...
Mais toutes ces recettes sont l’occasion de redécouvrir ces grands noms de la littérature au travers d’anecdotes. Occupé à "comploter à jeun la ruine de la République", Jules César, par exemple, n’a jamais goûté à la salade qui porte le même nom que lui. Et pour cause : ladite salade Caesar a été inventée en 1924 au Mexique par un restaurateur débordé.
Une page de présentation du "criminel", un extrait du texte original et une recette complète : la mise en page de l’ouvrage est touffue, jusqu’à friser l’indigestion. Heureusement, les illustrations de Jean-François Martin, façon publicités d’après-guerre, en relèvent le goût. A table !
Pour en savoir plus : Les criminels passent à table, Estérelle Payany et Jean-François Martin, éditions Flammarion.