L’INFO. Un homme a été arrêté, mercredi matin, dans les Yvelines, dans le cadre de l’enquête sur l’agression d’un militaire à la Défense à Paris, a annoncé le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. Le jeune homme, qui aura 22 ans jeudi, a reconnu les faits devant les policiers. Un militaire de 25 ans, Cédric Cordiez, avait reçu un coup de cutter dans le cou samedi dernier alors qu’il était en patrouille Vigipirate avec plusieurs de ses collègues dans la "salle d'échange" de la Défense, lieu de transit entre les accès aux transports en commun et les commerces.
Les traces ADN ont parlé. C'est grâce aux traces ADN laissées sur un sac plastique, abandonné par l'agresseur dans le centre commercial où à eu lieu l'attaque, que la police scientifique a pu l'identifier. L'homme avait laissé un étui de couteau et une canette de soda entamée. Les enquêteurs l'ont ensuite identifié et localisé avant de l'arrêter.
Repéré dans une prière de rue. Âgé de 22 ans, Alexandre a été donc interpellé mercredi matin, vers 6 heures, à La Verrière dans les Yvelines, devant l'immeuble d'une de ses connaissances. "L'auteur présumé de l'agression contre un militaire samedi soir à la Défense a été interpellé ce matin", a indiqué un communiqué de Manuel Valls. L'homme est un petit délinquant connu pour des petits larcins, commis alors qu'il était mineur.
Il n'est pas fiché comme islamiste radical, selon les informations recueillies par Europe 1, mais avait été repéré dans une prière dans une prière de rue. Une information confirmée par le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, mais qui reste prudent sur les motivations de l'agresseur.
Manuel #Valls : "il faut en savoir plus sur ses motivations, son parcours...je reste prudent" #LaDéfense— itele (@itele) May 29, 2013
"La volonté de tuer paraît assez évidente". Alexandre se serait converti à l'islam à sa majorité, a indiqué le procureur de Paris, François Molins, lors d'une conférence de presse. Le caractère des faits laissent supposer qu'il a voulu attaquer un représentant de l'Etat "au nom de son idéologie religieuse", a-t-il ajouté. "Le fait que la volonté à ce moment-là était de tuer ce soldat apparaît assez évident. Puisque l'auteur n'hésite pas en effet à porter plusieurs coups avec une détermination impressionnante", a encore déclaré le procureur.