L'enquête sur les complicités dont a pu bénéficier Amedy Coulibaly suit son cours. Mercredi, les quatre complices présumés du preneur d'otage du cours de Vincennes ont été mis en examen notamment pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle". Tous ont été écroués. Trois d'entre eux "en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet". Un autre a fait objet d'une ordonnance d'incarcération provisoire dans l'attente" de passer devant un magistrat spécialisé "en fin de semaine", a détaillé le procureur de Paris, François Molins, mercredi.
Attentats : les 4 complices présumés de Coulibaly mis en examen (entre autres) pour asso de malfaiteurs terroriste (proc Paris) @Europe1— Pierre de Cossette (@Pdecossette) January 21, 2015
Port et détention d'armes. Selon le procureur, les enquêteurs ont déterminé que trois des mis en examen s'étaient rendus à plusieurs reprises dans des armureries de la petite couronne parisienne pour "acheter du matériel", notamment des gilets tactiques et des bombes lacrymogènes. Les quatre mis en examen, Willy P., Christope R., Tonino G. et Michaël A. sont poursuivis pour association de malfaiteurs en lien avec "une entreprise terroriste en vue de commettre des crimes d'atteinte aux personnes". L'un d'entre eux est également mis en examen pour "détention et port ou transport d'armes" de catégorie A et B. Aucun n'est mis en examen pour complicité d'assassinat.
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L'enquête sur les Kouachi est plus ardue. Une partie de l'équipement mentionné a été retrouvé à Gentilly, dans le Val-de-Marne, dans une planque d'Amedy Coulibaly. "Force est de constater qu'à ce jour les investigations ont essentiellement progressé sur ce que j'appellerais le volet Coulibaly et non sur le volet des frères Kouachi", a ajouté le procureur, prédisant des "mois, voire des années" d'investigations.