Le dispositif de sécurité mis en oeuvre autour des lycées du Bas-Rhin après des menaces de tuerie diffusées sur internet, demeurera "le temps qu'il faudra", a indiqué jeudi le ministre de l'Intérieur Manuel Valls. Le dispositif "sera maintenu le temps qu'il faudra. Ce sont 450 policiers et gendarmes qui assurent aujourd'hui la protection de ces établissements", a déclaré le ministre devant le Sénat.
"Les menaces de Strasbourg doivent être prises au sérieux, leur auteur doit être identifié et qu'il s'agisse ou non d'un canular, il doit être sanctionné", a-t-il ajouté, deux jours après l'ouverture par le parquet de Strasbourg d'une information judiciaire contre X, pour "communication ou divulgation de fausse information". "La détection de la menace et la lutte contre les rumeurs qui se répandent sur internet, passent par un travail accru avec les opérateurs et les réseaux sociaux. C'est par exemple ce que nous avons entrepris avec Twitter suite à une recrudescence ces derniers mois des propos antisémites et homophobes" sur le réseau social.
La diffusion d'un canular sur internet est passible de deux ans de prison et 30.000 euros d'amende. Son auteur n'a pas été identifié.