Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans le braquage d'un fourgon de transport de fonds à Coimbra au Portugal en décembre 2009 ont été interpellées mardi dans le Nord de la France et en région parisienne et écrouées vendredi, a-t-on appris de sources policières. En décembre 2009, un fourgon avait été attaqué à l'explosif par une équipe de braqueurs de façon assez spectaculaire dans la région de Coimbra. Mais les malfaiteurs n'étaient pas parvenus à percer le coffre du fourgon qui transportait "près de 9 millions d'euros", selon l'une des sources. Ils avaient tout de même réussi à dérober "quelques centaines de milliers d'euros", a précisé la même source.
La police française avait été avertie par la police judiciaire portugaise que plusieurs Français pouvaient être impliqués dans ce braquage. L'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLO) avait été saisi de cette affaire. Après plus d'un an d'enquête, l'OCLO est parvenue à identifier cinq personnes "bien connues du grand banditisme français", selon l'une des sources. Elles ont été interpellées mardi. Lors de sa garde à vue, un des interpellés a avoué sa participation au braquage et a même révélé aux policiers l'existence d'une cache d'armes assez inédite. Les policiers français ont en effet retrouvé dans un faux plafond d'une chapelle au Portugal "de nombreuses armes de guerre, des explosifs, des ventouses, un tube lance-roquette... tout le manuel du parfait petit braqueur", a assuré l'une des sources. Les cinq malfaiteurs présumés ont été présentés au parquet général de la cour d'appel de Versailles et écroués vendredi.