Le syndicat Unsa-cheminots a déploré samedi la diminution du nombre de personnels à bord des trains après le viol jeudi soir d'une contrôleuse intérimaire à bord d'un train TER reliant le Puy-en-Velay (Haute-Loire) à Saint-Etienne (Loire).
Déplorant, dans un communiqué, "l'augmentation du nombre d'agressions sur le personnel SNCF qui sont de plus en violentes", le syndicat stigmatise la politique de l'entreprise ferroviaire dont l'objectif, selon lui, est "de diminuer les effectifs à bord des trains" avec la "suppression du deuxième agent de bord", voire la "suppression totale" de tout agent de bord.
"Combien d'agressions devrons-nous encore déplorer, pour que l'entreprise prenne véritablement conscience de ces problèmes de sûreté ?", interroge l'Unsa.