Ils ont été plus rapides que les médias. Après la disparition inquiétante de Pauline Haldenwang, une étudiante nantaise, les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire afin de mobiliser le plus grand nombre de personnes possibles. La jeune femme n’a pas donné de nouvelles depuis jeudi, 18 heures, heure à laquelle elle a quitté son domicile, n’emportant avec elle que ses clés.
Dès samedi, des messages circulaient sur Twitter : "Notre amie Pauline a disparu il y a 48h à Nantes, on est tous super inquiets. Merci de RT le plus possible". En clair : retwitter, c’est-à-dire faire passer le message. Cet appel était accompagné d’une photo de l’étudiante et d’une description de ce qu’elle portait au moment de sa disparition. Un premier article a en outre été publié dans la presse locale.
Notre amie Pauline a disparu il y a 48h à Nantes, on est tous super inquiets. Merci de RT le plus possible twitpic.com/9et8c0— Alice Mkr (@alicemkr) April 28, 2012
Une vidéo sur YouTube
Sur Facebook aussi, un appel a été lancé, ainsi que sur le site de l’association Solidarité Alerte, indépendant du plan alerte enlèvement du gouvernement, et qui diffuse via le web des avis de recherche et des appels à témoins. Cette association a encore mis en ligne sur YouTube une vidéo avec la photo de la jeune fille, ainsi que les circonstances de sa disparition.
Mais la mobilisation ne s’est pas faite uniquement sur Internet : des affiches ont aussi été placardées dans toute la ville de Nantes. Sur Europe 1, la mère de Pauline, Florence Haldenwang, a elle-même lancé un appel aux Nantais, leur demandant de "chercher autour de chez eux, de regarder dans les caves, là où il y a des travaux, des endroits isolés, qu’ils se mobilisent tous pour chercher".
Cinq jours après la disparition, la détermination des proches de Pauline ne faiblit pas. Mais pour l’instant, les recherches n’ont pas permis de trouver la moindre trace de la jeune femme.