L'INFO. C'est une découverte macabre révélée lundi dans l'enquête sur les disparues de Perpignan. Un mois et demi après leur disparition, l'ADN d'Allison Benitez et de sa mère, Marie-Josée, a été isolé dans des traces de sang prélevées en deux endroits. Celui de la fille du couple, d'abord uniquement, dans un congélateur appartenant au père de famille, Francisco Benitez. Celui de la mère et d'Allison a quant à lui été isolé dans des prélèvements issus d'un lave-linge de la caserne de la Légion étrangère, où travaillait Franciso Benitez. L'ex-légionnaire, lui, a emporté ses secrets dans la tombe, en mettant fin à ses jours le 5 août dernier.
>> Edwige Barbet, la sœur de Marie-Josée Benitez se confie au micro d'Europe 1. Pour elle, l'issue de cette affaire ne fait plus guère de doute.
"Elle est quelque part mais pas en vie". "Jusqu'à maintenant, j'ai toujours pensé que ma sœur était quelque part, qu'elle avait peur de sortir de l'endroit où elle était cachée, de faire marche arrière, avec tout ce qu'il se passait dans les médias", assure la jeune femme.
>> "Ma sœur n'est pas en vie" :
Avec cette découverte, ce sont ses derniers espoirs qui s'évaporent. "C'est insupportable", lâche-t-elle. "Là, je me pose des questions. Je m'en posais déjà avant mais là c'est définitif. Ma sœur, elle est quelque part... mais pas en vie, ça c'est certain", admet-elle, dépitée. Et pour Edwige, le coupable est tout désigné : "Paco" (le surnom de Francisco Benitez), il est pour quelque chose dans cette histoire, sinon, il ne se serait pas suicidé".