Drame de Joué-lès-Tours : "il a pété une durite"

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avec Pierre-Baptiste Vanzini
TÉMOIGNAGE E1 -

Un ami de l'homme abattu au commissariat refuse de voir une portée terroriste dans cet acte qu'il condamne.

 A Joué-les-Tours, on ne comprend pas et l'on condamne. Que s'est-il passé dans la tête de Bilal, l'homme qui a agressé trois policiers au couteau, au cri de "dieu est grand" avant d'être abattu ? Europe 1 a rencontré un ami de l'auteur des faits, qui refuse d'assimiler cet acte à une attaque terroriste.

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"Ce n'est pas une radicalisation". "A mes yeux, il a pété une durite", confie Sabih au micro d'Europe 1. "Ce n'est pas une radicalisation : on est tous de cette cité, pourquoi lui se serait radicalisé et pas nous ? Moi aussi, je fais la prière. Moi aussi, je vais à la mosquée. Pourquoi moi je ne me radicalise pas ?", poursuit-il.  

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"Je pense que c'est plus un problème psychologique plutôt que, comme beaucoup veulent le faire dire, l'Islam ou bien des gens qui l'ont envoyé pour se faire tuer… mais il n'y a rien de tout ça", assure le jeune homme. "C'est lui qui l'a fait tout seul, en pleine conscience peut-être. C'est ce que je pense, mais maintenant c'est entre lui et dieu. Ce n'est plus nos oignons".

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"Ce sont des gens comme nous qui allons payer". Maintenant, je n'ai qu'un truc à dire : c'est très dommage, je suis très énervé par ce qu'il a fait", raconte Sabih. "Malheureusement, ce sont des gens comme nous qui allons payer. Des gens comme mon père et mes grands-parents, des gens qui ont construit la France, des gens qui se sont battus pour la France", regrette-t-il. "Malheureusement, on va nous stigmatiser. On restera toujours que des terroristes, on ne sera jamais plus que des terroristes", déplore encore l'ami de Bilal.

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