Le ministre de l’Éducation Luc Chatel est rendu mardi au collège Voltaire de Florensac dans l'Hérault. Il souhaitait "s'associer" à la douleur des élèves, familles et éducateurs après la mort lundi d'une jeune fille frappée par le frère d'une autre collégienne.
"J'ai tenu à être présent au côté de la communauté éducative parce que l'école est en deuil, toute l'école de France", a déclaré le ministre lors d'un rapide point de presse, après avoir rencontré familles et enseignants. "Ce qui s'est passé a bouleversé toute la communauté éducative et mon rôle était d'être au côté des équipes, de m'associer à la douleur des familles, des camarades de la jeune fille et de penser à toute l'équipe éducative", a-t-il ajouté.
"Nous sommes en présence d'une altercation et d'un échange entre deux jeunes filles qui a dégénéré pour des raisons sentimentales, je dirais une banale affaire de coeur qui a mal tourné", a expliqué Luc Chatel, ajoutant: "L'enquête dira quels étaient les antécédents de ce différend".
Le ministre a refusé d'entrer dans une polémique sur le manque de moyens humains lors de la sortie des élèves. "Je ne suis pas sûr qu'une polémique sur les moyens soit à la hauteur de la douleur des familles et de notre douleur à tous", a-t-il conclu.