L'INFO. On savait son pronostic vital engagé lundi. Le deuxième enfant, âgé de 9 ans, enseveli dimanche, à Ceyras, dans l'Hérault, sous le toit de sable d'une galerie qu'il s'amusait à creuser, est mort mardi. Le premier, âgé de 12 ans, est mort dimanche.
Deux victimes dans l'effondrement d'une galerie. Au moment du drame, dimanche, cinq enfants, âgés de 7 à 16 ans, s'amusaient à creuser dans le lit de la Lergue, un affluent de l'Hérault dont les berges, hautes de quelques mètres, sont sablonneuses et friables. Mais la cavité s'est effondrée sur deux d'entre eux. Leurs camarades avaient alors donné l'alerte en courant vers les habitations les plus proches, situées à une centaine de mètres. Trois habitants du village avaient alors dégagé les deux victimes, qui se trouvaient cependant en arrêt cardio-respiratoire à l'arrivée des secours.
Une enfant de 12 mort sur place. La première jeune victime n'avait pu être réanimé et avait été déclaré mort sur place. L'autopsie, qui a eu lieu lundi, a confirmé un décès dû à "l'obstruction des voies aériennes et des poumons" par le sable des berges, a indiqué le procureur de Montpellier, Christophe Barret. L'autre blessé, un enfant de 9 ans sorti le premier car des parties de son corps apparaissaient encore, avait été transporté par hélicoptère au centre hospitalier de Montpellier dans un état qualifié de "très grave". Son décès a été constaté mardi à 8h45.
Les conclusions d'un expert géologue attendue. Lundi, un expert géologue s'est rendu sur place. Ses conclusions sont attendues dans les prochains jours, a précisé le procureur. Le maire de cette commune située à quelque 40 km à l'ouest de Montpellier, a pris lundi un arrêté interdisant l'accès au site où s'est déroulé le drame.
"C'est un sol sablonneux, c'est quasiment du sable", a expliqué Jean-Claude Lacroix, sur France 3 Languedoc Roussillon, ajoutant cependant que "le site en lui-même ne présente aucun danger". "Le lit de la rivière bouge avec les crues qui se produisent de temps en temps, mais il n'y a rien de particulier", a-t-il relevé, estimant qu'il n'y avait "aucune raison" de sécuriser l'endroit. L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de la gendarmerie de Pezenas. "Le simple bon sens laisse comprendre que lorsqu'on creuse des cavités dans un terrain sablonneux", l'effondrement peut se produire, avait relevé dimanche le procureur Barret, soulignant que la rivière, au débit modéré au moment des faits, n'était pas connue pour être dangereuse.
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