"En prison, un homme des bois comme ça, c’est impossible", a tenté d’expliquer Saturnin, l’un des amis de Jean-Pierre Treiber après son suicide. Pour les habitants de la petite ville de Bombon, en Seine-et-Marne, où vivait le garde-chasse, le dernier acte du suspect numéro un dans l’affaire des meurtres de Katia Lherbier et Géraldine Giraud n’est pas une surprise.
Tous estiment que s’il s’est donné la mort c’est qu’il ne supportait plus d’être enfermé : <iframe class="video" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/20672168" frameborder="0"></iframe>
"C’est un gars qui ne voulait pas être condamné à vie", assure l’un d’entre eux. "Il a vu qu’il allait être condamné à vie et il s’est dit : si c’est ma vie ça, c’est pas la peine", a-t-il affirmé.
Personne autour des parents Treiber
Peu d’émotion par contre à Soppe-le-Bas, dans le Haut-Rhin, le village natal de Jean-Pierre Treiber. Dans la rue principale du village, personne ne s'arrête devant la modeste maison de la famille du meurtrier présumé de Géraldine Giraud et Katia Lherbier, qui a toujours clamé son innocence.
Simone, une voisine, ne veut pas commenter le suicide. "Je ne le connaissais pas" dit-elle, à l'instar de la plupart des voisins. Si la famille de Jean-Pierre Treiber vit dans ce village depuis des générations, lui n'y faisait que de brèves apparitions.
Seul son frère a ouvert sa porte pour déplorer qu'"aucune autorité ait prévenu" la famille de son suicide à la prison de Fleury-Mérogis.