Un touriste allemand volant à bord d'un ULM a été intercepté vendredi par un Mirage 2000, puis contraint de se poser à Valence. Sa faute ? Il avait survolé deux sites nucléaires dans le Gard et la Drôme, a-t-on appris auprès de la compagnie de gendarmerie des transports aériens (CGTA) de Lyon.
Contraint de se poser. L'homme était parti d'Avignon, a précisé le Dauphiné Libéré qui a révélé cet incident. Il a ensuite survolé deux zones interdites, les sites nucléaires de Marcoule, dans le Gard, et de Tricastin, dans la Drôme. Après avoir été escorté par l'avion de l'armée de l'air, l'homme a alors été contraint de se poser sur l'aérodrome de Valence, vers 9h20.
Il a survolé ces sites "par erreur". L'homme a été auditionné par les gendarmes de Valence et ceux de la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, en Isère, près de Grenoble. Il a expliqué qu'il avait survolé ces deux sites par erreur et a été remis en liberté. Il a précisé être descendu trop bas et avoir mal regardé les cartes de navigation, a-t-on indiqué à la CGTA de Lyon.
Des précédents. Une dizaine de cas de ce type sont répertoriés chaque année dans la région Rhône-Alpes-Auvergne, selon la CGTA de Lyon. La plupart des contrevenants ne font pas l'objet de poursuites de la part de la justice. Un médecin allemand, militant de Greenpeace, a cependant été condamné à six mois de prison avec sursis après le survol et l'atterrissage d'un parapente à moteur sur le site de la centrale nucléaire du Bugey, dans l'Ain, le 2 mai 2012.