Selon les éléments recueillis par Europe 1, confirmant une information de France 2, l'ADN retrouvé sur le corps de la joggeuse de 33 ans tuées à Nîmes correspond à celui du suspect placé en garde à vue lundi soir. Ce Britannique, qui habite à 300 mètres du lieu du crime, a pu être identifié grâce à l'enquête de voisinage et à l'appel à témoins lancé par les enquêteurs. Son visage correspondrait au portrait-robot établi par la police. De plus, ses mains présenteraient des blessures causées par des ronces, ce qui correspond aux constatations du médecin légiste, a précisé une autre source proche du dossier.
Autre élément important, d’après les informations d'Europe 1, un cutter a été retrouvé au domicile de ce suspect et pourrait correspondre à l'arme du crime. L'homme, présenté selon certaines sources comme quelqu'un de déséquilibré, avait d'abord nié toute implication dans le meurtre. Il est depuis revenu sur ses déclarations en expliquant aux enquêteurs qu'il se trouvait effectivement sur les lieux du crime ce soir là.Il serait ensuite rentré chez lui couvert de sang. Le suspect assure en revanche ne plus avoir de souvenirs de la nuit du meurtre.