Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a demandé mardi qu'on "n'ajoute pas l'ignoble à l'horrible", après la déclaration de François Bayrou selon laquelle la tuerie de Toulouse s'enracine "dans l'état d'une société" malade de ses divisions.
"Ce qu'il y a de bien dans la classe politique française c'est que, jusqu'à aujourd'hui, elle a réagi avec dignité et dans un esprit d'union nationale. Alors n'ajoutons pas l'ignoble à l'horrible, n'essayons pas de tirer parti dans un sens ou dans l'autre, dans quelque direction que ce soit, de ce drame qui n'a rien à voir avec la campagne électorale naturellement", a-t-il dit sur France 2.
"N'ajoutons pas l'ignoble à l'horrible" :
Alain Juppé était interrogé pour savoir s'il partageait le sentiment de François Bayrou, qui a estimé lundi que la tuerie de Toulouse "s'enracine dans l'état d'une société, et dans la société française ce type d'atteintes, d'actes se multiplient".
>> EN DIRECT - Pour retrouver les dernières infos sur la fusillade de Toulouse, cliquez-ici.