Le bâtonnier du barreau d'Ajaccio, Doumé Ferrari, était l’invité d’Europe1 vendredi matin. Il est soupçonné, avec trois autres personnes également placées en garde à vue, d’être mêlé aux attentats à la roquette commis contre les gendarmeries d'Ajaccio et de Bastia, en décembre 2013.
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“J’ai la conscience tranquille, je suis tout à fait serein”, a déclaré Doumé Ferrari, également connu pour ses activités de militant nationaliste corse. Quelques minutes après cette interview, l'avocat devait être à nouveau entendu par le pôle antiterroriste de Paris, où il a été transféré le 8 octobre.
Le rappel des faits. Doumé Ferrari avait été interpellé le 6 octobre en même temps qu’une dizaine de personnes à Ajaccio et dans ses environs après la découverte d’éléments troublants. Une semaine après les deux attentats, les enquêteurs avaient découvert, lors de la perquisition d'un box, deux scooters, dont l'un était identique à celui sur lequel des suspects avaient pris la fuite. Les enquêteurs y avaient également trouvé des armes, des explosifs et des gilets par balle. Problème: le box appartenait à la sœur de Doumé Ferrari.
Lors de cette interpellation début octobre, l'ex-bâtonnier d'Ajaccio, Me Philippe Gatti avait également été interpellé. Placé en garde à vue, il avait été remis en liberté au terme de 40 heures d'une audition "éprouvante", selon son avocat Camille Romani. Aucune charge n'avait été retenue contre lui.