Le père d'Abel Chennouf, militaire tué par Mohamed Merah, a regretté dimanche que le président François Hollande n'ait pas cité les noms des trois militaires abattus par le tueur au scooter dans son hommage "aux morts pour la France", et l'a accusé de "discrimination".
Pour les premières cérémonies du 11 novembre du quinquennat, le chef de l'Etat a rendu un hommage particulier aux treize soldats français morts en Afghanistan depuis le 11 novembre 2011. Les noms des trois soldats victimes de Merah, Imad Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad "n'ont pas été cités alors qu'ils ont été tués parce qu'ils étaient des cibles militaires", s'est indigné Albert Chennouf. "A travers eux, c'est la France qui a été visée", a-t-il dit.
"Je m'élève contre cette discrimination raciale, a-t-il ajouté. Si nos enfants étaient d'origine gauloise, ils auraient été honorés".