ALERTE. Les quatre lycées de Bastia, Haute-Corse, ont été évacués lundi après-midi après une alerte à la bombe, a-t-on appris de source préfectorale. Plusieurs milliers d'élèves et les personnels enseignants administratifs et techniques ont quitté dans le calme les établissements scolaires en début d'après-midi, après un appel téléphonique anonyme annonçant qu'une bombe avait été déposée dans un lycée.
#Corse les démineurs au lycée du Fango #Bastia , après la quadruple alerte à la bombe pic.twitter.com/V7yN1tAyV0— France 3 Corse (@FTViaStella) 3 Février 2014
Des équipe de déminages dépêchées. Des démineurs de la Sécurité civile accompagnés de chiens spécialisés dans la recherche d'explosifs ont été déployés dans les lycées à la recherche d'un éventuel engin. Un dispositif de sécurité a été mis en place aux abords des établissements par des policiers de la Sécurité publique et des CRS. Il n'y a pas eu d'incident. Selon les informations d'Europe 1, un dernier établissement était encore fouillé peu après 16 heures, mais aucun explosif n'avait été trouvé.
Aucune revendication. L'appel a été reçu à 13h40 au commissariat de Bastia, selon les informations recueillies par Europe 1. A l'autre bout du fil, une voix masculine affirme aux policiers qu'une bombe a été déposée dans l'un des quatre lycées de Bastia, sans toutefois préciser lequel. L'auteur de cet appel n'a pas non plus fait état d'une quelconque revendication, ni politique, ni d'autre nature. Les proviseurs et la préfecture ont alors décidé de l'évacuation de leurs établissements. L'alerte a concerné plusieurs centaines d'élèves alors qu'ils étaient en train de terminer leur pause déjeuner. Une première alerte de ce type avait été donnée en début d'année scolaire.
La ministre Lebranchu sur l'île. 'Cette alerte à la bombe est intervenue durant une visite à Ajaccio de la ministre de la Réforme d'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction Publique, Marylise Lebranchu, venue installer un groupe de travail composé de représentants de l’État, d'élus de l'Assemblée de Corse et de dirigeants de la Collectivité territoriale de Corse chargés d'élaborer des réformes institutionnelles pour l'île.
Des heurts avaient opposé mercredi dernier à Corte, en Haute-Corse, quelques dizaines de jeunes nationalistes à des CRS et des gendarmes, à l'issue d'une manifestation d'un millier de personnes réclamant la co-officialité de la langue corse, l'instauration d'un statut de résident, le maintien d'un dispositif fiscal sur les droits de succession et des réformes institutionnelles.