Les policiers étaient "sous le choc" jeudi matin après la mort de deux de leurs collègues percutés par un chauffard sur le périphérique parisien, un drame suscitant à la fois la "tristesse" et la "colère" selon des responsables syndicaux.
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"Évidemment, c'est un sentiment de colère et de souffrance pour l'ensemble des policiers qui se sentent atteints par ces décès", a réagi le secrétaire général d'Alliance (2e syndicat des gardiens de la paix), Jean-Claude Delage. "On attend évidemment que l'enquête livre les circonstances exactes de ce drame. Mais on attend aussi que la justice soit intraitable avec ces délinquants meurtriers", a-t-il ajouté.
"Aujourd'hui nous sommes en état de choc, plus particulièrement les collègues de la Bac de Paris. On voit bien le rôle des BAC, toujours les premiers à intervenir, 24 heures sur 24. Un contrôle quel qu’il soit n'est jamais anodin", a ajouté Jean-Claude Delage.
"C'est à la fois un sentiment de tristesse et de révolte devant le comportement du chauffeur de ce véhicule. Mais ce qui domine c'est une grande tristesse pour ces collègues décédés avec, évidemment, une pensée pour leurs proches", a déclaré le porte-parole d'Unité-Sgp (1er syndicat des gardiens de la paix), Nicolas Comte.
Pour Patrice Ribeiro, le secrétaire général de Synergie-Officiers (2e syndicat d'officiers), "ce genre de drame rappelle la dangerosité chaque jour du métier de policier".
"C'est une journée de deuil pour la police nationale", a-t-il ajouté.