Epouses et... meurtrières. En compagnie du criminologue Stéphane Bourgoin, Jacques Pradel s’intéresse jeudi à ces femmes soupçonnées d’avoir tué leur mari. L’une des plus connues dans l’histoire criminelle reste Marie Besnard. Son surnom : "l’empoisonneuse de Loudun".
"Innocente ou coupable ?", une archive de l’INA :
Le 25 octobre 1947, après une lente agonie, Léon Besnard meurt. A Loudun, les langues commencent à se délier. Celle qui avait déposé une plaque gravée à "Mon époux chéri" sur la tombe de Léon aurait, en fait, mis de l’arsenic dans son assiette de soupe.
Et si Léon Besnard n’était pas le premier ? Et si Marie Besnard avait déjà utilisé l’arsenic pour supprimer un proche et récupérer une part d’héritage ? Au fil de l’enquête, la veuve devient un maillon qui relie entre elles une douzaine de morts suspectes au total.
Marie Besnard a été jugée à trois reprises. Et finalement acquittée. Et si celle que l’opinion publique avait prise pour une "veuve noire" n’était finalement que "la bonne dame de Loudun" ?
Pour en savoir plus : Une femme sur la trace des serial killers, Stéphane Bourgoin, Grasset.
A découvrir aussi : au-troisieme-œil, le site internet de Stéphane Bourgoin.