C'était en 2009. Après plusieurs faits divers marquants dans des établissements scolaires, le ministre de l'Education nationale de l'époque avait lancé un plan anti-violence à l'école, comprenant notamment l'instauration de portiques de sécurité. Près de quatre ans après ces annonces, une affaire d'armes à l'école a refait surface mardi. Un élève d'un lycée professionnel de la banlieue lilloise a fait usage, à l'intérieur de son établissement, d'un shocker, une arme de défense électrique accessible en vente libre, selon les informations d'Europe 1. Il est toujours activement recherché par la police.
Du gaz lacrymogène dans les cheveux d'une camarade. Les faits se sont déroulés vers midi, au lycée professionnel de Lomme, dans le Nord. Un élève, connu pour son absentéisme chronique, vient chercher un certificat de scolarité. Sur son chemin, il croise une camarade et lui verse une bombe lacrymogène sur les cheveux, rapporte La Voix du Nord. Alertés de la présence dans l'établissement de cet élève, la responsable de l'établissement, un surveillant et un professeur viennent alors à sa rencontre.
Un surveillant conduit à l'hôpital. Mais quand l'enseignant s'approche de lui prendre pour lui prendre sa bombe lacrymogène, il se retrouve immédiatement aspergé de gaz sur sa chemise. Le jeune lycéen, munit d'une matraque électrique, s'en prend ensuite à un surveillant et à la proviseur du lycée. Le surveillant est touché à la main par une décharge et conduit pour des soins à l'hôpital, selon une source judiciaire qui a indiqué que ses jours n'étaient pas en danger.
Le lycée va porter plainte contre l'élève. De son côté, le jeune suspect est encore activement recherché mardi soir, selon cette source. L'élève, admis dans l'établissement lors de la dernière rentrée scolaire, n'était pratiquement jamais présent aux cours, selon la direction du lycée. L'établissement, qui accueille 639 élèves, a d'ores et déjà annoncé son intention de porter plainte contre l'élève qui sera par ailleurs convoqué pour un conseil de discipline. Les élèves ont repris les cours normalement dans l'après-midi, selon la proviseur.