Pieds-nickelés. Ils n’étaient que deux, mais leur astuce rivalise avec celles imaginées par le trio Croquignol/Ribouldingue/Filochard. Samba et Abdoulaye comparaissent depuis hier devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse (Ain), rapporte Le Progrès. L’objet du délit ? La carte d’identité de Samba, que ce dernier louait pour la modique somme de 300 euros par mois à son compère Abdoulaye, sans-papier.
Rente assurée. Grâce à cette nouvelle identité, Abdoulaye a pu travailler légalement pendant deux années comme plongeur dans un restaurant. Son salaire était versé sur le compte de son compère Samba, qui prélevait 300 euros chaque mois. Mais le temps ne fait rien à l’affaire, et plusieurs fois, Abdoulaye accuse Samba de retirer plus que les 300 euros prévus dans leur accord. En mai 2012, il finit par dénoncer son comparse.
Condamnations. Abdoulaye a depuis régularisé sa situation et changé d’employeur. Il a été condamné à trois mois de prison avec sursis pour déclaration mensongère à une administration, tandis que Samba le modeste rentier a écopé de cinq mois de prison avec sursis pour aide à l’entrée irrégulière d’un étranger en France.