Les condamnations à la suite des manifestations pro-palestiniennes se poursuivent. Un Tunisien de 34 ans, interpellé lors du rassemblement interdit de Barbès, le 19 juillet, à Paris, a été condamné mercredi pour violences sur des policiers. Le tribunal correctionnel de Paris l'a condamné à six mois de prison, dont quatre avec sursis et l'a maintenu en détention. Incarcéré depuis le 22 juillet, son procès avait été renvoyé et il devrait sortir de prison dans les jours prochains.
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Là pour "niquer tous les Français". Il lui est reproché d'avoir, pendant la manifestation, jeté une barre de fer sur un véhicule de police. Une fois au commissariat, il est accusé d'avoir blessé un policier qui a eu une fracture à un doigt. Il l'a ensuite ensuite copieusement outragé en proférant des injures antisémites et en affirmant qu'il était venu en France pour "niquer tous les Français". Le fonctionnaire lui avait alors rétorqué : "Pas de chance je ne suis pas juif, même si je m'appelle David". Le policier blessé s'est vu délivrer 10 jours d'incapacité totale de travail.
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Il assure qu'il était juste venu faire des courses. Aux policiers, le prévenu avait affirmé qu'il s'était rendu dans le quartier de Barbès non pour prendre part à la manifestation, mais pour y faire des courses. Il a ensuite affirmé qu'il était resté pour regarder le "spectacle" alors que les événements dégénéraient.
L'avocat plaide une erreur et la précipitation. Le prévenu, vêtu d'un maillot de foot du club de Barcelone, a affirmé devant le tribunal que la barre de fer, de la structure de l'étal du marché, avait été jetée sur lui, et qu'il est allé vers les policier pour leur donner. Il a nié les propos qui lui sont attribués et accusé les policiers de l'avoir frappé.
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Ces dénégations n'ont pas convaincu la procureur, qui a rappelé les scènes de "guérilla urbaine" de ce jour. Dans ce contexte, "on a tout fait dans la précipitation", a plaidé l'avocat du prévenu, Me Xavier Nogueras, et lors de l'interpellation, "on a pu se tromper de personnage".
Déjà cinq peines de prison ferme. Des dizaines de personnes ont été interpellées lors des manifestations interdites contre l'offensive israélienne à Gaza des 19 et 26 juillet. Au moins cinq avaient déjà été condamnées à des peines de prison ferme.
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