L’enquête sur les policiers présumés ripoux de la Bac de Marseille prend de l’ampleur. A tel point qu’il n'y a plus de place dans la caserne où se déroulent les interrogatoires. Les enquêteurs seraient donc à la recherche d’un nouveau local dans la perspective d'autres gardes à vue, selon les informations recueillies par Europe1. A noter que ces gardes à vue peuvent durer jusqu'à 96 heures.
La moitié de la brigade pourrait être concernée
Mardi, douze policiers avaient été placés en garde en vue dans le cadre de cette enquête pour d’extorsion et de vol en bande organisée. Mercredi après-midi, six nouveaux policiers ont été auditionnés. Au total, près de la moitié des effectifs de la brigade concernée pourrait être touchée par cette affaire.
"Il s'agit d'une instruction criminelle de vaste ampleur, un certain nombre d'autres interpellations vont être faites", avait prévenu mardi lors Jacques Dallest, le procureur de la République de Marseille. Selon les premiers éléments de l'enquête, les policiers se faisaient remettre des produits stupéfiants ou de l'argent par des trafiquants de drogue ou des vendeurs de cigarettes à la sauvette.