L'INFO. L'affaire avait suscité à l'époque une vive émotion. La cour d'assises des Alpes Maritimes juge à partir de jeudi quatre braqueurs, accusés d'avoir tué un bijoutier de Cannes en 2011. Ils encourent la réclusion criminelle à perpétuité. Le frère jumeau de Thierry Unik, qui tenait la boutique avec lui, sera sur le banc des parties civiles. Il a confié au micro d'Europe 1 ce qu'il attend de ce procès.
"C'est très difficile… je dors très peu. Cela fera trois ans et demi que je ne l'ai pas vu de face, dans les yeux, et j'attends cela. Les yeux qu'ils auront, c'est le visage de mon frère. Quand je vous en parle, j'ai des frissons dans le bas de la colonne… C'est une histoire qui m'a usé. Le plus dur, c'est quand vous vous rendez compte que vous n'avez plus votre frère. Et là, je suis devenu fou."
"Je compte sur la justice". Appréhende-t-il ce procès ? S'est-il préparé en conséquence ? "Je n'ai jamais baissé les yeux. Et aujourd'hui, c'est moi qui ai l'arme, pas eux, donc je veux qu'il baisse les yeux. Je compte sur la justice. Il faut que la vie redémarre mais tant que la page n'est pas tournée…"
>> LIRE AUSSI - Marche silencieuse pour le bijoutier abattu
>> LIRE AUSSI - Braquage : comment sont formés les bijoutiers ?