Les poches de nutrition ont finalement été mises hors de cause, a assuré mercredi soir le ministère de la Santé. Plus tôt dans la journée, l'Agence du médicament (ANSM) avait ouvert une enquête sanitaire après le décès en janvier dernier de deux jeunes enfants nourris avec des poches de nutrition. Ces poches provenaient d'un "même lot", fabriqué par Fasonut, filiale du laboratoire Baxter.
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Un staphylocoque suspecté dans le premier cas. Un staphylocoque est suspecté d'avoir causé le premier décès, survenu le 23 janvier. L'enfant, âgé de deux ans, souffrait de malformation digestive et était nourri par des poches de nutrition. Mais c'est bien la bactérie, entrée dans le sang de l'enfant par un cathéter, qui aurait provoqué la mort de l'enfant.
Une coïncidence pour le second décès. Concernant le second signalement, intervenu après le décès d'un nourrisson le 29 janvier, il s'agirait d'une coïncidence. Ce grand prématuré était nourri par des poches du même lot que le premier enfant, ce qui a provoqué le signalement après son décès. Un décès dont les causes ne seraient aucunement liées aux poches de nutrition.
Les soignants hors de cause. Le ministère de la Santé a, de plus, précisé que la responsabilité des soignants n'était pas mise en cause dans ces deux affaires.