En 2009, un jeune homme avait été retrouvé pendu dans une cellule, près de Saint-Etienne.
La mort en garde à vue de Mohamed Benmouna avait été l’étincelle qui avait fait s’enflammer un quartier de Firminy, une commune près de Saint-Etienne dans la Loire, en juillet 2009. Un an plus tard, le parquet vient de requérir un non-lieu dans ce dossier, rapporte Le Progrès dans son édition de mercredi.
Découvert pendu dans une cellule
Mohamed Benmouna, 21 ans, avait été découvert pendu dans sa cellule de garde à vue. Sa famille et ses proches avaient alors rejeté l’idée d’un suicide.
Mais coup sur coup, deux autopsies puis une reconstitution avaient écarté la piste d’une bavure policière, ne notant aucune trace de violence sur le corps du jeune homme. Une information judiciaire avait également été ouverte contre X pour "homicide involontaire". Il s’agissait d’établir "s'il y a eu ou non un défaut de surveillance" en garde à vue, avait précisé le procureur de la République.
"Ce n’est pas une surprise"
En début de semaine, le parquet a confirmé "qu’il n’y avait pas eu de faute pénale" d’aucune sorte, indique Le Progrès. Ce qui exclut toutes poursuites contre des fonctionnaires de police pour une responsabilité volontaire ou involontaire.
"Ce n’est pas une surprise", a réagi la mère de Mohamed Benmouna. "Mais cela ne change pas notre façon de penser. On n'est pas d'accord. Il s'est passé quelque chose directement ou indirectement", a-t-elle assuré.