Un jeune homme de 25 ans blessé à Nantes lundi soir est mort mardi, a annoncé François Hollande. La veille, un homme avait lancé sa camionnette sur une foule dans le marché de Noël, faisant dix blessés, dont deux graves. Six des dix blessés étaient sortis de l'hôpital mardi matin. L'homme, qui s'est poignardé au niveau du thorax après son forfait, reste également hospitalisé. On ignore toujours les raisons de son geste.
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Une enquête pour assassinat ouverte. La personne décédée à la suite de l'agression d'un automobiliste dans un marché de Noël de Nantes est un jeune homme de 25 ans, a annoncé mardi Brigitte Lamy, procureur de la République, précisant qu'une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat était ouverte. La victime a succombé à un traumatisme crânien. L'auteur de l'agression, un homme de 37 ans originaire de Charente-Maritime qui s'est asséné plusieurs coups de couteau, n'a pas pu encore être entendu, a précisé Brigitte Lamy.
Cinq autres personnes sont toujours hospitalisées, dont trois femmes. Elles sont dans un état grave, mais leurs jours ne sont pas en danger.
La "solidarité" de François Hollande à l'égard des victimes. "Les Français doivent continuer à faire ce qu'ils ont à faire, à préparer Noël et à le faire avec solidarité à l'égard des victimes puisque je viens d'apprendre qu'il y a eu un décès à Nantes et que nous devons là aussi exprimer notre solidarité à l'égard de la famille qui a aujourd'hui été frappée et à l'égard de toutes les familles des personnes blessées", avait déclaré, auparavant, le chef de l'Etat mardi en marge d'un déplacement à Saint-Pierre-et-Miquelon. "Nous sommes déterminés, nous sommes vigilants, nous sommes également dans l'action, dans la lutte contre le fanatisme, le terrorisme", a assuré François Hollande.
Valls a rencontré les personnes blessés à Nantes. Le Premier ministre est arrivé mardi après-midi à Nantes. A l'hôpital, il a rencontré les cinq blessés toujours hospitalisés. Six autres blessés ont pu rentrer chez eux mardi matin. Invité d'Europe1 mardi matin, Manuel Valls a estimé que les événements survenus depuis trois jours à Dijon et Joué-lès-Tours étaient sans lien.
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Le suspect ? "Vraisemblablement un déséquilibré". Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est, lui, rendu à Nantes dès lundi soir. "Il s'agit vraisemblablement de l'acte d'un déséquilibré, il s'en est produit par le passé, ce sont des actes plus difficiles à prévenir que d'autres", a-t-il admis.
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