Océane a été asphyxiée et poignardée

Océane a été asphyxiée et poignardée à quatre reprises, selon les résultats de l'autopsie du corps de la fillette.
Océane a été asphyxiée et poignardée à quatre reprises, selon les résultats de l'autopsie du corps de la fillette. © MaxPPP
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avec AFP , modifié à
L'autopsie a permis de déterminer lundi soir les causes de la mort de la fillette.

L'autopsie du corps d'Océane a permis d'en savoir plus les conditions de la mort de la fillette, dont le corps sans vie a été découvert dimanche à Bellegarde, dans le Gard. Selon les constations des médecins légistes, la fillette de huit ans a été asphyxiée et poignardée à quatre reprises, a annoncé le procureur de la République de Nîmes Robert Gelli, lundi.

Une plaie superficielle et trois plus profondes

La fillette, dont les relevés effectués sur place situent la mort à samedi soir, a été étouffée "par application de la main sur la bouche et le nez", a indiqué Robert Gelli. "Mais il est aussi possible que cela soit avec un oreiller", a ajouté le magistrat, selon lequel il n'y a "pas de certitude" sur les conséquences mortelles de l'asphyxie.

Sur le corps de l'enfant, une plaie superficielle et trois plus profondes, dont une a perforé le ventricule gauche, ont été constatées. Aucune de ces plaies n'a occasionné "de saignements importants, ce qui peut accréditer la thèse de coups post-mortem", a reconnu le procureur de la République de Nîmes.

Des traces "d’attouchements sexuels"

Enfin, concernant l'aspect sexuel, l'hymen de l'enfant est apparu intact mais des traces abrasives ont été décelées, ce qui démontre "l'existence d'attouchements sexuels", voire "de pénétration digitale". Enfin, aucune trace défensive n'a été retrouvée sur le corps de la fillette, a encore indiqué le procureur, soulignant que des prélèvements ont été effectués afin de trouver éventuellement des traces d'ADN du meurtrier.

Les premiers résultats des analyses de ces prélèvements, et de ceux faits sur le lieu de découverte du corps et aux abords du domicile du suspect, devraient parvenir aux enquêteurs mardi.

Un septuagénaire toujours en garde à vue

Depuis dimanche soir, un septuagénaire est en garde à vue, mais pour le moment aucun élément objectif n'a été trouvé permettant d'incriminer ce suspect qui nie toute implication, avait auparavant indiqué le procureur de la République de Nîmes.
 
 Ce retraité de 73 ans et voisin de la famille de la victime avait été condamné à six ans de prison en 1999 pour une agression à caractère sexuel sur un garçon mineur. Il était sorti de prison en 2003 et avait fait l'objet d'un suivi judiciaire sans incident jusqu'en 2006.