PSG: qui sont les casseurs du Trocadéro ?

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avec Guillaume Biet , modifié à
ZOOM - 47 gardes à vue, aucun "ultra" du PSG. La police travaille désormais sur les bandes de vidéosurveillance.

Deux jours après les incidents qui ont émaillé la célébration du titre de champion de France du PSG au Trocadéro, vient maintenant le temps de l'enquête. Et c'est un long travail d'investigation qui s'annonce pour la police afin de retrouver les auteurs de ces délits.  On commence déjà à en savoir plus sur la quarantaine de suspects arrêtés dès lundi soir.

Aucun "ultra" en garde à vue. Mardi soir, ils étaient 47 casseurs présumés à être toujours en garde à vue. Pour la plupart, ces suspects sont âgés d'une vingtaine d'années mais quelques-uns sont mineurs. La moitié d'entre eux réside à Paris et en Seine-Saint-Denis. Les autres venaient pour leur part de la "grande banlieue". Leur point commun : aucun d'eux n'est répertorié comme supporter ultra du PSG.  D'ailleurs, une petite majorité n'a même jamais eu affaire à la police jusqu'à présent.

Les ultras du PSG au Trocadéro (930x620)

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Des polos "tombés" du camion. C'est le cas notamment de quatre adolescents âgés de 13 et 15 ans arrêtés en rentrant chez eux à Noisy-le-Sec. Ils étaient en possession de polo de la marque Abercrombie & Fitch."volés" sur les Champs-Élysées. En réalité, les quatre copains ont expliqué les avoir seulement ramassés dans un carton qui restait sur le trottoir après le pillage d'un camion de livraison de la marque. Leurs parents sont tombés des nues. Résultat : un simple rappel à la loi pour l'un et un stage de réparation pour les trois autres. Le préjudice du pillage du camion pour le fabricant de vêtements a été évalué à 13.000 euros au total.

Portable volé et cartes de presse. Plus loin, à Argenteuil,  quatre suspects âgés de 18 à 20 ans ont été arrêtés avec un téléphone portable, volé au Trocadéro à un jeune supporter qu'ils ont roué de coups. Les agresseurs avaient aussi des cartes de presse dérobées à des journalistes.

Trocadéro (930x620)

Long travail sur la vidéo.  Manuel Valls l'avait assuré dès mardi dans un communiqué : "tous les moyens d'enquête disponibles seront mis en œuvre dans les jours à venir pour identifier et confondre les casseurs à partir des bandes de vidéoprotection recueillies". Alors, depuis 24 heures, les policiers parisiens du service d'investigation transversale mènent un travail de fourmis : récupérer et décortiquer toutes les vidéos des caméras de surveillance, des magasins ou des distributeurs de billets. Le tout sur un vaste secteur. Le but ? Isoler des visages et identifier des casseurs  dans l'espoir d'en retrouver un maximum. Les premières comparutions immédiates devraient avoir lieu mercredi après-midi.