"A aucun moment je n’ai fait appel à la vidéosurveillance, je n’ai pas changé d’avis sur ce qu'elle représente". C’est en ces termes qu’Olivier Besancenot, qui s’est récemment fait voler son téléphone portable, a commenté sur Europe 1 le fait que le voleur ait été retrouvé grâce à la présence de caméras de surveillance.
"Je n'ai fait que porter plainte contre X et en l’occurrence à aucun moment mon portable n’a été retrouvé. Ce qui m’intéresse comme beaucoup dans ces cas-là, c’est plutôt de retrouver le portable que de savoir ce qui peut arriver aux différents pickpockets", a-t-il poursuivi.
Ecoutez-le :
La police du 18e arrondissement de Paris a précisé que si le téléphone portable du leader d’extrême gauche n’avait pas été retrouvé, c’est parce que celui-ci avait déjà été revendu sur le marché noir.
Son portable volé à la sortie du métro
Les faits remontent à lundi dernier. En sortant de la station de métro Barbès-Rochechouart, dans le 18e arrondissement de Paris, Olivier Besancenot se fait voler son téléphone portable. Il porte aussitôt plainte. Très vite, la police interpelle le voleur, et révèle que celui-ci a été interpellé grâce à la vidéosurveillance.
"Qu’ils retrouvent les policiers casseurs"
Ce scénario est une épine dans le pied d’Olivier Besancenot, qui a lancé le 8 octobre 2009 une campagne demandant un débat et le gel du projet d'installer 1.250 caméras de surveillance à Paris.
"Si la police est si sûre d’elle et de ses investigations, et bien on imagine qu’elle va retrouver aisément les policiers déguisés en casseurs, ou les ordinateurs des journalistes qui travaillent sur l’affaire Bettencourt par exemple », a ironisé Olivier Besancenot, pour qui "l’affaire est close".